Sont histoire.
Ce très beau chat, particulièrement remarqué et admiré dans les expositions félines à des origines
assez obscures.
Dérobé dans le temple de Lao-Tsun, en Birmanie, le premier couple de ces chats aurait été importé en
France sur le yacht d'un milliardaire américain en 1920.
Le male mourut pendant la traversée, mais la femelle Sita, qui avait été couverte, mit au monde une
portée de chatons dont la femelle poupée de Maldapour fut présentée à l'exposition de Paris en 1926.
Malgré toutes les recherches, aussi bien en Birmanie qu'auprès des premiers éleveurs français, il est
impossible de trouver une certitude à cette origine.
On peut seulement conclure, en comparant les photos de Dieu d'Arakan présenté avant 1930, et nos
chats actuels, qu'il s'agit d'une véritable race originale, puisque depuis plus de 50 ans, les générations
qui se sont succédé ont présenté les mêmes caractères distinctifs.
Pourtant après la dernière guerre, il ne restait qu'un couple dont descendent, ainsi qu'en témoigne
les Livre d'Origine de
actuellement dans le monde.
Les éleveurs passionnés pour cette race ont su patiemment lui conserver sa beauté.
A mi-chemin entre le Siamois, dont il possède les marques et les couleurs, et le Persan dont il a la
forme et la fourrure, le Sacré de Birmanie doit être considéré comme une race à part entière.
Sa fourrure est longue, mais le poil d'une texture spéciale ne s'emmêle pas.
Son visage est large et bien équilibré, mais le nez court et droit.
La face n'est ni plate, écrasée comme celle du Persan, ni pointu comme celle du Siamois.
Sa grande originalité ce sont ses gants blancs aux pieds, dont le dessin parfait constitue une des
principales difficultés de cet élevage.
Sont caractère est vif, joueur, sans grande turbulence, sa voix est douce.
Mais il y a plus beau encore... Sa légende !